Retour à Naples

OK, j’ai « menti »… Me voilà à reparler d’Italie, mais pas n’importe quelle ville du pays en forme de botte : Naples.
En réalité, on m’a demandé très récemment comment j’avais perçu la ville. Trouver les bons mots a été un peu fastidieux, mais je pense avoir été capable de partager mon ressenti, bien que j’ai passé assez peu de temps là-bas. Je vous livre maintenant ce que j’ai écrit à mon ami.

Pour être tout à fait honnête, je ne m’attendais pas à aimer autant Naples, ça a vraiment été une très grande surprise pour moi. Au début, je n’étais pas vraiment impressionnée, assimilant la vieille ville répondant autrefois au nom de Neapolis, à certaines villes du sud-est de la France. Ce fut là une erreur monumentale…

Plus j’errais dans les rues de Naples, plus j’apprenais sur la ville et son histoire et c’est tout naturellement que j’ai commencé à apprécier la vie là-bas. J’ai finalement rapidement adopté la capitale de la province de Campanie. L’atmosphère qui y règne a un petit quelque chose de spécial, c’est vraiment une autre façon de vivre. Même la nourriture a un autre goût en bouche, on redécouvre totalement la pizza !

Un de mes endroits préférés est le centre historique, un espace si particulier et riche tant sur le plan architectural que sur le plan historique. On se retrouve alors témoin du parcours des différentes civilisations passées par là, ne serait-ce qu’en regardant un bâtiment. Les styles sont parfois mélangés et il s’agit pour l’œil aguerri de décrypter et de lever le voile sur toute cette histoire.

Lorsque je me baladais dans Naples, je ressentais quelque chose d’authentique. La ville entière se livrait à moi, mais il m’était impossible de gérer tout ce qu’elle m’offrait, d’où la confusion que j’ai ressenti au début peut-être. Rien ne me paraissait superficiel ou même caché, loin de ce que je peux ressentir lorsque je suis dans Paris qui est pourtant une ville chère à mon cœur. Non, c’est juste… différent, il y a quelque chose de plus « brute » dans Naples. C’est une ville tellement compliquée, mais simple en même temps.

Je crois que seules les personnes ayant déjà exploré la ville pourront potentiellement comprendre ce que j’ai écrit ici. Et il suffit parfois de quelques jours pour saisir l’essence de Naples, apprécier la lumière dans laquelle baigne la ville. Et pour ceux et celles qui ne seraient pas encore convaincu(e)s par mon argumentaire, je leur dirais de simplement se rendre au parc Virgiliano et d’admirer la baie napolitaine (et par la même occasion, toutes les îles environnantes !) Honnêtement, je veux bien que la première personne qui ne trouve pas que l’endroit a un côté magique me jette tous les cailloux qu’elle trouvera sur son chemin !

Le mieux est bien sûr de visiter la ville avec quelqu’un qui la connaît comme sa poche, je pense que ça aide vraiment. Je vais même aller plus loin, je crois que c’est même la seule façon de réellement comprendre Naples.